Le nouvel accord, fondé sur les résultats positifs de l’étude de faisabilité, prévoit pour 2019 la finalisation des études techniques et le montage d’un plan de financement pour des moyens maritimes de collecte ainsi que pour une installation de réception et de traitement des résidus pétroliers maritimes (MARPOL Port Reception Facility) à Port Said. Cette étape franchie, le démarrage de l’implémentation du projet pourrait intervenir en fin d’année.
Le projet prévoit la mise en service d’un navire de collecte ainsi que la construction d’une usine de réception et traitement sur un terrain de 2 hectares dans la nouvelle zone portuaire de Port Saïd Est (à proximité immédiate du futur terminal RoRo qui sera opéré par le consortium Bolloré-Mitsuis-NYK et du terminal conteneur existant déjà opéré par Maersk). Cet accord inclus d’ores et déjà la possibilité de s’implanter également dans le port de Suez, au sud du Canal, selon le même principe. Une fois les volumes de déchets pétroliers collectés et traités suffisants, une installation de micro-raffinage P2R d’Ecoslops pourra être implantée et exploitée pour leur valorisation.
Le potentiel de récupération de résidus pétroliers transitant par le Canal de Suez est évalué à plus de 40 000 tonnes par an, sur la base de 18 000 passages et 7 000 escales portuaires. Ce projet a pour ambition de contribuer à l’accroissement de la compétitivité du Canal de Suez et des ports égyptiens par la mise à disposition d’un service complet de collecte, de réception et de traitement des déchets aux meilleurs standards internationaux, et de fournir aux armateurs la qualité de service et la traçabilité indispensables pour la gestion de leurs déchets d’hydrocarbures. Ce projet bénéficie du soutien actif du gouvernement français, via le financement de l’étude par le Fonds d’Étude et d’Aide au Secteur Privé (FASEP).
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